Il y a un piège discret dans lequel bien des professionnels tombent : croire qu’utiliser un CRM, c’est simplement le nourrir. Cocher des cases, mettre à jour les fiches, consigner les appels…ça donne l’impression d’être productif. Mais sans une intention claire derrière, tout ce travail devient vite bruit numérique.
Alors posons la vraie question : votre CRM vous pousse-t-il à passer à l’action, ou prend-il la poussière dans ses jolis petits champs?
Remplir des formulaires ne remplit pas un pipeline. Un CRM devrait vous dire ce qui compte, quand agir et où se trouve la prochaine opportunité. S’il ne fait que stocker des contacts sans vie, il y a un problème. L’utiliser réellement, c’est consulter les tableau de bord, suivre les alertes, comprendre pourquoi on a gagné ou perdu une vente. Ce n’est pas juste tenir les infos à jour.
C’est bien de noter qu’un appel a été fait. Mais avez-vous indiqué le résultats? Précisé la prochaine étape? Relevé les objections? Une entrée sans contexte, c’est juste du bruit. La vraie valeur du CRM, ce sont les tendances qu’il relève – et ça, ça demande d’utiliser les données pour prendre des décisions, pas seulement pour documenter.
La plupart des CRM offrent des outils puissants de rapports : vues de pipelines taux de conversion, analyse de sources. Mais si personne ne les consulte pour ajuster la stratégie ou prioriser les occasions, à quoi bon? Un rapport devrait ouvrir une discussion ou mener à une action, pas dormir dans un dossier jusqu’au prochain trimestre.
Il y a une énorme différence entre utiliser un CRM pour noter ce qui s’est passé…et s’en servir pour façonner ce qui vient ensuite. L’un est passif. L’autre, puissant.
Ne laissez pas votre CRM devenir un tableur glorifié. Chaque champ rempli devrait nourrir une version d’ensemble. Chaque note prise devrait mener à une action concrète. Si votre CRM ne vous aide pas à vendre plus intelligemment, mieux soutenir vos clients ou décider plus vite, il est peut-être temps de revoir votre façon de l’utiliser.